
Un certain nombre de compositeurs protégés par les ducs de Bourgogne vont rompre avec la musique médiévale. On appelle ce mouvement l’École bourguignonne . Ils sont particulièrement actifs entre 1420 et 1450.
Les principaux tenants de l’école bourguignonne étaient outre le duc Charles le Téméraire, les compositeurs Guillaume Dufay, Gilles Binchois, Antoine Busnois et Hayne van Ghizeghem mais aussi les Johannes Tapissier ou Nicolas Grenon, Certains d’entre-eux ont appartenu à la Maîtrise de la Cathédrale de Cambrai et la Picardie
Avec le faux-bourdon ils privilégient l’improvisation. Ils utilisent les superpositions de tierce et de sixte.Avec le support des poèmes à forme fixe ils ont composé des rondeaux, des ballades, des virelais, des bergerettes et des motets.
L’école bourguignonne est la première phase du mouvement qui va amener à la fameuse École Franco-Flamande qui se développe au 15ème siècle
L’école franco-flamande est à la jonction entre le Moyen age et la renaissance. Elle prend son essor sous Guillaume Dufay, son apogée sous Josquin des Prés et s’achève avec Roland de Lassus
L’école franco-flamande est à la jonction entre le Moyen age et la renaissance. Les musicologues distinguent cinq générations de musiciens. Elle prend son essor sous Guillaume Dufay, son apogée sous Josquin des Prés et s’achève avec Roland de Lassus
La plupart des compositeurs de la Franco-Flemish school ont écrit de la musique sacrée principalement des messes , des motets (*) et des hymnes.
L’ère d’influence de cette école correspond de nos jours au Nord de la France , la Belgique et le Sud Pays-Bas. Le mouvement est caractérisé par le grand développement de la polyphonie, en français dans le chant profane et pose ainsi les bases de l’harmonie moderne. Il est considéré comme le premier style musical en Europe de l’Ouest depuis l’uniformisation du chant grégorien au IX e siècle.