
Au début du Moyen age, la musique a été transmise par voie orale. Ce n’est qu’au 9ème siècle que va apparaitre le premier système de notation. Ce sont les Neumes du grec neuma “signe”, les ancêtres des notes. Il s’agit de petits signes, comme le trigon ou le pressus sont placés au-dessus des paroles. Ils servent à donner des indications sur la mélodie et l’ornementation vocale. Ces neumes sont à l’origine utilisées dans le chant grégorien graphiques
La lecture n’était alors accessible qu’aux copistes et aux informés. Mais le système s’est amélioré au fils du temps. Il a inclus des indications de durée rythmique et d’intervalles précis. Elle a évolué avec l’invention de la notation en ligne. , puis la notation à gros carrés
C’est au moine musicien toscan, Guido d’Arezzo que l’on doit, au 10ème siècle, les noms des notes de la gamme. Pour ce faire, il a utilisé un chant religieux, l’hymne à St Jean-Baptiste. Il a utilisé les initiales des sept phrases du texte :
UT queant laxis REsonare fibris = MIra gestorum = = FAmuli tuorum = SOLve polluti = LAbii reatum – le Si contraction des initiales du dernier versé Sancte Iohannes. ne fut introduit qu’au 18ème siècle. L’on pense qu’il a été influencé par les travaux de l’écolâtre Hucbald de Saint-Amand
Parmi les améliorations de la notation initiale se son succédés différents systèmes. Il y a eu les neumes sangalliens. sans lignes, enrichis des accents dans les écritures littéraires, les neumes composés avec l’adjonction de signe complémentaires comme le Resupinus, le strophicus ou encore l’t l’oriscus
Au 13ème siècle Francon de Cologne, théoricien de l’Ars Antiqua, invente la notation mesurée, C’est la notation franconienne
D’autres apports vont compléter les systèmes de notation médiévale. La notation mesurée noire entre 1230-1430 , la Notation mesurée blanche entre 1430-1600 = Notation de l’Ars Nova qui annonce la notation moderne. Par ailleurs, la transmission musicale va bientôt être profondément transformée avec l’avénement de l’imprimerie musicale






