
L’Ars Antiqua a été développé principalement par l’école de Notre-Dame entre 1150 et 1300. En réaction, de 1300 à 1380, s’est développé essentiellement en France, l’Ars Nova.
A cette époque, entre 1309 et 1378, la Papauté est installée à Avignon. Et c’est dans cette ville qu’en 1320, Philippe de Vitry y publie un traité consacré à ce nouveau courant musical.
Et, c’est à Paris que Jean de Murs, mathématicien et théoricien de la musique, présente en 1321 , un nouveau système de notation musicale dans “Notitia Artis Musicae.”
Une thèse d’ Anne-Zoé Rillon-Marne, publiée en 2017, remet en question l‘influence réelle de ces écrits.
Il faut rappeler que le Moyen age tardif est une période troublée, avec la Guerre de cent ans, la Peste noire, les famines. Mais ces évènements difficiles n’ont pas une influence importante au niveau musical, ni architectural avec le Gothique flamboyant
La musique n’est plus seulement religieuse et embrasse également la sphère profane.
La polyphonie liturgique va s’enrichir avec le motet à 3 ou à 4 voix , des ornements lyriques du Cantus mensurabilis et l’apparition de la messe chantée. Avec la messe de Notre-Dame, la messe de Toulouse, la messe de Tournai , la messe de Barcelone
Ars Nova introduit dans les chansons profanes, des formes nouvelles, avec le mélange de la poésie et la musique. Il y a les ballades, les rondeaux et les virelais. des nouveautés tonales des notes sensibles et des cadences à double sensible
. Les compositions ne sont plus anonymes. Un recueil de musique ce temps le Codex Ivrea est publié vers 1365-70. Et l’un des musiciens les plus important de l’Ars Nova est sans conteste Guillaume de Machaut ~1300-1377. La pratique de ce style de musique disparait à la mort de Machaut.
En Italie, la musique du Trecento qui est l’équivalent de l’Ars Nova, est essentiellement profane.